La fin du mois, la fin du monde... La catastrophe écologique va marquer la fin de la civilisation fondée sur l'économie libérale : le dogme de la croissance.
Ce qu'explique brillamment le livre ci-dessous à rapprocher du film "Don't look up" qui montre un autre comportement humain.
Dès qu'elles sont sorties de leur domaine d'expertise, nos élites ne sont capables que de "bon sens", soit d'une capacité à ne pas craindre ce qu'elles ne peuvent pas se représenter. Le déni est également un talent politique.
Dès le début des années 70, le rapport Meadows a tenté de montrer, selon une approche scientifique, que le modèle de croissance conduisait à la catastrophe. La démonstration relève de la dynamique des systèmes.
La politique ne joue donc pas son rôle de régulation dans l'intérêt général. L'intérêt "général" de chaque pays et de chaque acteur stratégique (économique) n'est en fait qu'un intérêt particulier. La somme de ce qu'ils représentent dépasse largement ce que l'intérêt général est censé défendre, dans l'intérêt de l'Humanité et du vivant sur Terre.
Ceux qui affirment que la solution au problème est technologique ne font qu'aller dans le sens des privilégiés qui espèrent échapper à notre destin majoritairement funeste. JSCOB...?