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Dans ce film de Charlie Chaplin, était-il plus question d'industrialisation à outrance que de taylorisation du travail : spécialisation des tâches, parcellisation, process... oui, performance.

Ce qui y est dénoncé est à rapprocher, me semble-t-il, par exemple, du High Rate Trading : quand l'homme ne suit plus les cadences de production, il y a des machines toujours plus performantes. Une grande partie de la population active finit par être exclue du monde de l'entreprise. Des machines mécaniques, des machines électroniques, maintenant des machines numériques. On a remplacé les corps en prétendant les soulager. Depuis peu, on commence à remplacer des cerveaux (tâches spécialisées).

Dans quel but remplace-t-on désormais les humains dans les chaînes de production ? La croissance pour qui ? Cela condamne-t-il l'Humanité à se couper en deux, à voir sa population fondre ? Quel rôle attend-on des Etats dans ce contexte fortement évolutif ? Les Etats sont des personnes morales devenues actrices de la libre-concurrence mondiale.

Tout le monde n'a pas le même niveau. Pour un patron, il est question de réduire les écarts et d'élever le niveau général de la production en qualité et/ou en quantité...
A l'image de ce que devrait faire l'école avec les enfants. L'Etat semble avoir démissionné sur ce sujet. En revanche, il se perd en voulant se conduire comme un chef d'entreprise, aux côtés voire en simple appui d'acteurs privés. Je ne vois rien qui soit merveilleux dans cette évolution. JSCOB...?

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