Quelle place va-t-il rester dans notre société pour la masse des personnes « normalement intelligentes » ? Ou qui n’auront pas pu développer leurs capacités cognitives ?
Car, si je vois bien l’intérêt de l’IA pour assister nos plus brillants cerveaux à faire progresser mieux et plus vite « l’espèce humaine » (ceux, en nombre limité, qui la représentent dans ce cas), je ne doute pas que des versions bon marché remplaceront sans difficulté les humains qui proposent leur capacité intellectuelle contre rémunération.
Une fois de plus, je m’étonne de l’enthousiasme suscité en l’absence d’une réflexion sur l’effet produit sur notre société. Je parle de la réflexion livrée au public.
Nous avons suivi des esprits brillants dans l’aventure de l’économie libérale et nous voyons où elle (ils) nous a (ont) conduits. Au bout du chemin qui point, la félicité concerne une petite partie de la population, pendant que la grande majorité voit sa situation se dégrader et la planète faire de même. Quoi prédire concernant l’aventure de l’IA vis-à-vis de l’intelligence humaine et l’effet qu’elle produira sur cette autre ressource terrestre qu’est l’intelligence humaine et dont nous sommes si fiers ?
Si ce sujet était débattu dans une véritable démocratie, comment serait-il accueilli ? Qui voudrait mourir sur le champ de bataille du progrès ? C’est déjà le cas avec la guerre économique.
En dehors de toujours faire mieux, plus vite, quel est le projet d’un point de vue politique, qui plus est, dans une démocratie ? Une organisation politique qui autorise des changements importants sans consentement éclairé de la majorité est-elle une démocratie ?JSCOB…?