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https://www.youtube.com/watch?v=QKoeoWpGySI
La politique est l'art de la prestidigitation.

Passé de "responsable mais pas coupable" à, aujourd'hui "responsable mais de rien car vous, les Français, vous êtes les vrais responsables", l'homme politique ose tout, surtout nier les évidences. La femme politique fait aussi bien dans ce domaine.
En mai 2007, à l'issue des élections, monsieur Sarkozy se faisait offrir une semaine de farniente sur le Paloma de M. Bolloré : mission réussie. En juillet 2007, M. Fillon, Premier ministre, déclarait être "à la tête d'un Etat en situation de faillite".

L'Etat s'est de plus en plus endetté. Les Français se sont appauvris. Les Gilets Jaunes furent le symptôme manifeste de notre dégringolade : un indicateur de la performance de la société française. Les plus riches n'ont pas cessé de s'enrichir. Le pays se disloque, notamment sur le plan social : la "fracture sociale" dont M. Chirac parlait déjà en 1995.

Dans ce contexte général, la situation sécuritaire ne peut que se dégrader mais les manifestations dans la rue inquiètent plus nos dirigeants que la montée de la violence quotidienne entre individus. Ils ne réagissent que lorsqu'ils sont touchés personnellement : quand les événements leur ramènent les pieds sur le sol.

Ce phénomène général de déni de la réalité, même budgétaire, est observable depuis les années 80, comme pour le réchauffement climatique qui l'a précédé.

Sur un site professionnel comme Linked-In, nombreux sont celles et ceux qui voudraient en arriver au système américain comme solution durable au problème que nous traversons : un retour à la loi du plus fort et du plus riche. C'est un leurre car il ne fait que retarder ce qui nous arrive collectivement : la fin d'un modèle économique fondé sur la surconsommation. JSCOB...?

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