https://www.youtube.com/watch?v=SW0o5mNCQyE Intervention de Corinne Dalo, journaliste d'investigation.
Les perturbateurs endocriniens s'attaquent au vivant : vivipares, ovipares, ovovivipares. Les femelles et les mâles se différencient de moins en moins. Les cancers se multiplient. La fécondité s'effondre. Il faut y ajouter quelques excentricités telles que l'obésité, le diabète, l'autisme,... et d'autres malformations congénitales dont la variété est aussi infinie que les variations possibles de l'ADN.
L'homme dérègle le fonctionnement de la Nature dans ce qui le touche le plus directement et intimement : sa reproduction. La menace sur notre survie n'est plus seulement externe. Elle s'immisce au plus profond de chacune et de chacun d'entre nous, dès notre conception dans l'utérus.
Un désastre annoncé presque aussi sûrement que ce que dénonce JM Jancovici. Et tout aussi insidieux, au point de pouvoir être nié par un ignorant face à un auditoire au moins aussi ignorant. Ou nié par un malfaisant.
La manipulation des atomes et des molécules, ou le contournement de ce qu'a mis au point la Nature durant des milliards d'années, nous expose à des menaces auxquelles notre patrimoine génétique ne nous a pas préparés.
Les responsables politiques ont le droit de nous mentir sur la complexité de certains phénomènes mais ils n'ont pas le droit de ne pas y réagir en prenant les mesures qui s'imposent dans l'intérêt général.
L'intérêt général se résume, une nouvelle fois, à la somme de quelques intérêts particuliers. JSCOB...?