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La décroissance est une phase avancée de la guerre économique que se livrent les grands acteurs de l’économie libérale et ultra-libérale et, avec eux, les Etats bénéficiaires.

Comme la première et la deuxième guerres mondiales étaient inévitables, la décroissance sera subie. Elle l’est déjà et, de nouveau, ce sont les personnes ordinaires et les plus fragiles qui vont souffrir. Elles souffrent déjà, que ce soit dans les pays « développés » ou dans les pays qui ont permis et permettent ce développement. Les « autres » persistent à continuer d’en tirer profit car ils ne savent pas faire autre chose dans un environnement qu’ils ont construit et font fonctionner.

On nous a fait croire au modèle de « l’offre et de la demande », en voulant associer étroitement le consommateur à son sort. On nous a menti car c’est l’offre, sa conception, qui oriente la trajectoire de ce monde. La demande ne fait que la consolider. Le boom des voitures électriques et du « bio » en sont une illustration parfaite.

Le socialisme est mort de ses excès. Le capitalisme est en train de mourir pour la même raison générale mais d’une manière différente. On retrouve ici la différence entre le « pourquoi ? » et le « comment ? »

Pourquoi ? Il faut un concept (une politique) qui tire la société.

Comment ? Il faut que la majorité de ceux qui vivent de ce concept en tirent un avantage.

Au résultat, ici, c’est l’excès qui met un terme au concept. Non que le concept était mauvais, mais c’est dans la nature humaine de tomber immanquablement dans l’excès.

L’intérêt des uns et celui des autres ne sont plus des objectifs partagés. La politique ne joue pas son rôle de régulation entre les parties prenantes. La distance grandit entre le sommet et la base de l’organisation humaine. Le « lien » est en train de se rompre. Les gilets jaunes étaient le premier signe important de ce phénomène, du mouvement de fond. Mais si le déni a été de mise pour le dérèglement climatique, qu’ont à espérer ces citoyens travailleurs qui se voient tomber dans la précarité, incapables de continuer à soutenir ce modèle de société qui cannibalise la planète et sa population ? JSCOB…?

PS : on n’a jamais demandé son avis à la Terre mais elle est déjà en train de donner sa réponse.

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