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"Faut-il être cultivé pour bien diriger ?" De Gaulle a répondu à cette question en affirmant que "la culture est la véritable école du commandement..."
On pourrait rapprocher ce sujet du "science sans conscience".
La culture permet à l'intelligence de fonctionner et à la personne intelligente de produire ses propres vérités ou des vérités enrichies. Dans le plus simple des cas, son intelligence reproduit des vérités apprises qui lui conviennent. Quand elles sont fermées (définitives), la personne n'a pas d'autre choix sauf si elle se perd dans le révisionnisme ou la remise en cause "maladive".
C'est aussi faire la différence entre une information et une connaissance. Une information vous nourrit. Une connaissance vous transforme. La transformation ne s'applique pas seulement au référentiel de pensée. Elle peut également relever de la "prise de conscience". La prise de conscience a une dimension quasi spirituelle.
Sans culture, on reste à l'état brut. L'intelligence fonctionne à partir des informations reçues et du peu de savoir engrangé. Elle n'est pas en mesure d'effectuer une approche holistique des problèmes qui lui sont posés. Elle peut être submergée par les émotions qui sont des informations.
Les coaches en management, leadership,... font de la direction d'un projet, d'une équipe, d'une organisation un problème technique. La solution qu'ils apportent est donc technique. C'est une erreur car tous les sujets à dimension humaine et/ou à dimension technique complexe nécessite de voir beaucoup plus large que le seul domaine technique. Ils savent que les personnes qu'ils encadrent ne sont pas tous capables de devenir par un simple enseignement des managers et encore moins des leaders. JSCOB...?