La solution en l'état actuel de nos infrastructures urbaines : trolley-bus, métros, trams et trains, et vélos, pour éviter la nécessité de stocker l'électricité pour l'utiliser en étant déconnecté de son réseau de transport. Tout le reste n'est que poésie dont la muse est l'économie libérale qui essaie elle-même de sauver sa peau.
Il reste la question de l'approvisionnement en matière fissile qui maintient notre dépendance. Notre civilisation et l'électricité sont indissociables.
Nous vivons la mise en place brutale de la fameuse "TRI, troisième révolution industrielle" vendue par Jérémy RIfkin. Il ne s'agissait que d'une "révolution" pour faire survivre notre mode de fonctionnement actuel : un gros levier d'action qui n'était pas une révolution vu de l'extérieur de la boîte qu'est notre société "développée".
La crise de l'énergie actuelle nous a propulsés dans le futur alors que Rifkin tablait sur une dégradation plus progressive qui lui permettait de créer son business dans l'esprit du monde d'avant en donnant l'illusion de créer celui d'après.
La situation nécessite des solutions plus radicales, que nous ne sommes pas près de / à mettre en oeuvre de manière "raisonnable". C'est tout le paradoxe de la situation actuelle. De grandes intelligences se sont laissées embarquer dans le TGV de la voie royale qu'était celle tracée par l'économie libérale. Cette étape opportune pour Rifkin vient d'être grillée car ce n'était pas une révolution.
Notre avenir, à la sauce de la modernité, rendue possible par l'économie et la science ne repose plus que sur l'électricité. Cette réalité s'impose à nous brutalement.
Pour un tel système, la révolution "industrielle" passera par une généralisation du recyclage de ce que nous produisons et consommons, par une exploitation durable de notre environnement et par la mise au point d'un système de production d'énergie électrique à la demande fondé sur une ressource inépuisable (condition de l'indépendance énergétique). En dehors de ce schéma général, le système de l'économie libérale, de masse et mondialisée est voué à disparaître.
Est-il acceptable d'imaginer que l'essentielle de notre production d'électricité nucléaire soit presque entièrement divertie vers l'outil de production industrielle ? Une nouvelle révolution industrielle n'est que le maintien du système qui nous a conduits dans la situation actuelle. Nous avons besoin d'une révolution sociétale qui nous recentre sur les besoins essentiels que doit satisfaire la modernité. JSCOB...?